La premiere et seule experience que j'eus d'un kayak de mer fus en Alaska, il y a de cela 3 ans, et je n'ai pas touche a un kayak depuis... Mais fort du succes de mon voyage autour de Kodiak, je me sentais capable de relever ce nouveau defi. Je m'elancai donc, vers la cote Est d'abord, pour "m'echauffer" puis remonterai la terrible cote Ouest. La cote Est fut en faite la plus difficile. De fort vent rendait la navigation difficile, dangereuse et epuisante. J'eu une tres mauvaise experience qui aurait pu mal se terminer lorsque une vague me retourna au milieu d'une baie, par mauvais temps. Je fus incapable de regrimper dans le cockpit, n'ayant pas l'equipement necessaire pour stabiliser le kayak (negligence et exces de confiance de ma part). Je reussi neanmoins a m'allonger a l'arriere du kayak, et pagayant comme je le pouvais, me dirigeai vers la plage. Les vagues me frapperent le cote droit de mon visage a repetition, et j'eu l'oreille droite qui sifflait pendant pres d'un mois! Je perdis probablement de l'audition a cette oreille. J'atteignis la plage la nuit, tremper (pas de tenue etanche), epuise et transis de froid. L'atterrisage sur cette plage abrupte bombarde par de gros vagues fut une autre epreuve, et je dus utiliser toutes mes reserves de force et d'energie pour arriver a tirer le kayak lourdement charger d'eau, de nourriture et d'equipements hors des griffes des rouleaux qui cherchaient a le reprendre, me trainant litterallement sur le sable en essayant de le retenir. Cette nuit la, je tremblais tellement de froid que je pensais ne jamais pouvoir arriver a monter ma tente. Je me glissai dans mon sac de couchage et grellotai jusqu'a ce que le soleil se leve et rechauffe la tente. Je m'endormis alors. J'etais en hypothermie. Au reveil, je repris la route, ou plutot la mer.
Quelques jours plus tard, après avoir explore les allentour de la superbe baie Wineglass, je me lancai dans le franchissement du redoute Cap Pillar, les plus hautes falaises maritime de l'hemisphere Sud. A l'approche du passage entre le Cap et l'ile Tasman, la mer fut de plus en plus agitee, et au passage du Cap, j'eus l'impression d'etre un insecte pris dans une machine a laver... La houle etait enorme, et rebondissant contre les parois de la falaise, entrait en collision avec la houle venante. Le chaos. J'atteignis Port Arthur sain et sauf, mais la nuit, je fis un cauchemar: la mer avait laissee son empreinte...
Lors de la traversee de la baie Storm, a la sortie du port de Hobart, j'eu la visite d'une bande de dauphins. Ils m'engagerent dans une course de vitesse, surfant a l'avant du kayak, comme ils le feraient avec un navire. L'un d'eux etaient si pres que je pouvais le regarder dans les yeux... Instant magique. Je remportai la course bien sur...
La cote Ouest fut moins venteuse, mon corps s'etait maintenant acclimate a l'effort et je maitrisais mieux le kayak. C'etait un Kodiak de Prijon, et je le trouvais beaucoup plus instable que le Tsunami de Wilderness System que j'eus en Alaska. Neanmoins, il etais plus rapide et le plastique plus solide et de meilleur qualite. J'eus quelques jours de gros temps sur cette cote Ouest, mais je me debrouillais pas mal et il ne m'arrivai aucun probleme. Mais souvent, une fois arrive a l'abris, je regardais la mer et me demandais comment j'avais pus sortir sur une mer aussi mauvaise.
Je croisai de nombreuses otaries a fourrures et aussi 2 requins... Et j'eus la chance d'observer des Diables de Tasmanie a plusieurs reprises, aux campements.
Je rentrais a Devonport, point de depart et d'arrivee, apres 56 jours et 1400km effectues. J'etais fauche, plus un sous sur le compte. Je voulais traverser le detroit de Bass et arriver a Melbourne, sur le continent australien, mais je dus alors renoncer a cette idee. Je vecus sur mes restes de nourriture dans le kayak jsuqu'a ce que je trouve un boulot dans une ferme laitiere.
Remerciements: John Van Der Woude ("Canoe'n'Surf" Devonport), Adam Gowans, Gyorgy Frykton, et toutes les personnes rencontres en cours de route qui m'ont offerent l'hospitalite et leur amitie.
Paddling around Tas
HE'S not the best swimmer in the world and certainly not an expert with the kayak, but you couldn't wipe the smile off French national Vincent Cochin's face when he completed a 56-day, 1400km circumnavigation of the state.
It was an adventure fraught with danger, Mr Cochin came face to face with sharks on two occasions and almost died one night when he was tipped from the kayak near Musselroe Bay.
"It was very windy so I just paddled in the morning and sat on the sandy beach waiting for the wind to calm down. It didn't.
"There was a catamaran coming along the coast. It dropped the anchor in front of me. I was looking at them, they were looking at me, they waved at me so I put the kayak in the water to go and see them," Mr Cochin said.
"They were on their way to the village and invited me to have dinner with them.
"They said you can come in the boat with us or paddle."
Mr Cochin chose to paddle his kayak and not long into the journey was tipped out by the rough swell.
"The boat didn't see me because of the waves," Mr Cochin said.
Mr Cochin did not know how to roll back into the kayak and struggled to paddle the kayak back to shore, laying on the back of it.
"I tried to swim, I'm a bad swimmer and it was exhausting, the waves kept rolling the kayak over when I tried to climb back aboard," he said.
Mr Cochin eventually managed to get the kayak to shore, but then struggled to pull the kayak up the very steep beach.
Completely exhausted from the ordeal Mr Cochin made camp for the night.
"I just got straight into my sleeping bag and tried to go to sleep, but I couldn't stop shivering."
When the sun came up and warmed the tent an exhausted Mr Cochin finally got some rest, before setting off in search of the catamaran, giving up after a couple hours of searching.
The South of the state proved difficult for Mr Cochin - he waited for three days at Fortescue Bay for the wind to die down and without a paddle float, navigated the treacherous waters near Cape Pillar and the Tasman Peninsula.
"It was a scary time," he said.
It was only the second time Mr Cochin had completed a long trip on the kayak.
Mr Cochin said the first time was when he was in Alaska and he travelled 1000km over the course of 40 days.
He said he had not been on a kayak since then and when he came to Tasmania, he just bought a kayak to embark on his next adventure.
Mr Cochin saw two Tasmanian devils on the West Coast, dolphins on the East Coast and seals on the rocks along the way.
Hailing from Vendee on the west coast of France, he was not much of an adventurer growing up.
He learnt survival skills from reading books by other adventurers and says he will not return to his homeland, but would prefer to live life one adventure after another.
Mr Cochin wants to trek the North Pole, the old fashioned way without aerial support, just ski and dog sled.
"I want to film it and write books," he said.
As for another Tasmanian kayak adventure Mr Cochin says been there done that.